Page 92 - Programme du Festival du court métrage 2015

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lundi 2 février 2015 Amphithéâtre – ecole supérieure
À pArtir de 14h d’Art de clermont métropole (esAcm)
25 rue Kessler – entrée libre
on
Journée écoles
PROGRAMME
lundi 2 février, 20h
Projection du film de Florent Tillon, Detroit Wild City, 2010, 80’
Mardi 3 février, 9h-12h30 et 14h-18h
Intervenants
Fabrice Flahutez (voir ci-dessous)
Rémy Héritier, chorégraphe et performeur Marianne Jakobi (voir ci-dessous)
Cédric Loire (voir ci-dessous)
Roberta Trapani, historienne de l’art, doctorante, Université Paris Ouest Nanterre
Projections
Sun Tunnels de Nancy Holt, 1978, 27’
Rundown de Jane Crawford & Robert Fiore, 1994, 12’ Sheds de Jane Crawford & Robert Fiore, 2004, 22’ Floating Island to Travel Around Manhattan Island de Sam Ketay, 2005, 16’
Conical Intersect de Gordon Matta-Clark, 1975, 19’
Présentation des travaux des équipes
de recherche de l’ESACM
Marfa #3 (récits d’un séjour en pays Hopi) L’intercalaire (des îles d’Aran à la Grande Motte)
Fabrice Flahutez
Historien de l’art, maître de conférences à l’université de Paris Ouest Nanterre.
Ses champs de recherches portent sur les transferts culturels outre-Atlantique et notamment sur les mutations du surréalisme à partir de l’exil améri- cain. Il a une activité curatoriale internationale avec notamment 3 expositions autour de la “culture 2000” intitulées Crossings a contemporay view (Malte- France-Chypre) et organisées sous le patronage de la communauté européenne. Il prépare actuellement un ouvrage sur “la postérité du Lettrisme 1945- 2008”. Enfin, il a été missionné par les Nations Unies (UNESCO) pour l’expertise du nouveau musée national d’art contemporain du Maroc (Rabat).
Marianne Jakobi
Professeur d’histoire de l’art à l’Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand.
Elle fait partie du laboratoire de recherche du CHEC de l’Université Blaise Pascal et de l’équipe Histoire de l’art “Processus de création et genèse de l’œuvre” de l’item. Docteur en histoire de l’art (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), diplômée de l’École du Louvre, elle a été également lectrice au Département de Littérature française ainsi qu’à l’Université de Sienne, et chargée de cours à l’Université de Paris I, UFR 04 des arts plastiques et sciences de l’art, ainsi que chargée d’enseignement, section d’histoire de l’art à l’Université de Lausanne.
Cédric loire
Docteur en Histoire de l’art (Université François-Rabelais, Tours), membre permanent du laboratoire de recherche InTRu (Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturels).
Sa thèse porte sur les mutations des modes de conception et de production de la sculpture, à l’ère de l’objet produit en masse, entre le milieu des années 1950 et le début des années 1970 aux Etats-Unis. Critique d’art, commissaire d’expositions, il est l’auteur de nombreux articles et essais monographiques et théo- riques sur la création contemporaine (Ddo, Artpress, Art 21, Archistorm, L’art même, Critique d’Art...).
14 h : Présentation
de la Nederlandse Filmacademie + rencontre
Organisée par Sauve qui peut le court métrage et l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, cette journée se veut le lieu de découverte de la richesse des cursus proposés par la Nederlandse Filmacademie, présentés par Mieke Bernink et Aafje Terweij, respec- tivement responsables des départements niveaux master et licence, accompagnés de Loulou Swarte, élève en 4e année option scénario et Pedro Collantes, diplômé de l’école et réalisateur du film Serori.
Fondée en 1958, la Nederlandse Filmacademie, département de l’école des Beaux-Arts d’Amsterdam, compte parmi les meilleures écoles de cinéma à dimension internationale.
L’école propose 9 cursus – producteur, scénariste, réalisateur de fiction, réalisateur de documentaires, chef opérateur, chef décorateur, multimédia interactif et effets visuels, ingénieur du son, monteur. Pour ces modules, l’enseignement est dispensé exclusi- vement en néerlandais. Durant leurs 4 années de formation, les étudiants se spécialisent dans l’un des domaines ci-dessus. L’école a pour objectif de leur donner une connaissance approfondie du processus de réalisation d’un film (pour quelque support que ce soit), avec une répartition équilibrée entre la théorie, la pratique et les étapes succes- sives de la réalisation en elle-même. Cet équilibre évolue au fil de la formation, avec une première année plus axée sur la théorie et les exercices courts, et une dernière année entièrement consacrée au projet de fin d’études.
L’école propose également un master en cinéma, enseigné en anglais. Ce diplôme est axé sur la recherche artistique dans le cinéma - ou à travers le cinéma. Il s’adresse à des professionnels de tous horizons artistiques ayant un minimum de 2 ans d’expérience, une véritable passion pour le cinéma, un sujet de recherche intéressant et un projet pour le mettre en pratique. Les sujets abordés étant très variés et l’accent étant mis sur la recherche, ce cursus en 2 ans (septembre à juin) vise principalement à répondre aux besoins spécifiques de chaque étudiant en lui proposant des outils adaptés. Chaque année, environ 85 étudiants passent leur diplôme dans une des 9 filières proposées ou leur master.
Depuis 1999, l’école est installée dans un bâtiment spécialement aménagé, situé en plein centre d’Amsterdam. L’établissement dispose de matériel de tournage (Super16 et numérique), de 2 studios de cinéma, de 30 postes de montage Avid, de 4 studios de mixage et d’un cinéma équipé en matériel de projection numérique. L’école est la première au monde à travailler avec le système de caméra virtuelle Lightcraft Previzion.
La NFA travaille en lien étroit avec le monde du cinéma, sous plusieurs aspects, aux Pays-Bas ainsi qu’à l’étranger. Les anciens élèves reviennent souvent pour faire des interventions et transmettre leur savoir et leur expérience aux nouvelles générations de professionnels du cinéma.
www.filmacademie.nl @filmacademienl
8e édition
“Au GrAnd Atelier”
Cracking perspectives #2
31 janvier au 8 février dans le Grand Atelier de l’ESACM
L’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole délivre un enseignement artistique généraliste. Elle dispose d’un espace nommé “Le Grand Atelier” dans lequel sont organisés expositions, workshops, conférences, projections... etc. Chacundecesprojetsestinscritaucœurdudispositif pédagogique. Ils impliquent de manière étroite les enseignants et les étudiants.
Chaque année, un événement est organisé dans ce même espace pendant la durée du festival. Cracking Perspectives #2 fait suite à une première journée d’étude qui s’est déroulée à l’ESACM en 2014, interrogeant le versant américain du courant artistique Land Art. Installé dans le Grand Atelier, ce deuxième volet proposera projections et discussions autour du Land Art et des territoires désertiques au sein d’un dispositif spécialement conçu pour l’occasion. Outre cette journée d’étude qui se déroulera le mardi 3 février 2015, ce dispositif restera en place toute la durée du festival.
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